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A genoux devant sa Reine
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2 avril 2007

L'image dans le tapis.

Pourquoi râle-t-on le lundi matin en se levant ? Parce que notre liberté en prend un coup ! Finis les horaires décalés, les repas à seize heures et obligation de faire bonne figure.

Autant le dernier week end a démarré calmement (mais alors très calmement) avec au programme ménage, bain et lecture, autant il a défilé à toute allure à partir de quinze heures.

Je devais retrouver F.-J. devant le Paradis du fruit à Bastille... sauf qu'il existe deux restaurants de cette chaîne sur le place ! D'où une attente de quinze minutes, entre agacement et étonnement. Une fois retrouvés, direction la rue de la Roquette pour un dîner à l'Iguana. Décor trendy et serveuses originales (deux spécimens pour nous : la première qui dispose des serviettes tâchées de vin et s'exclame "Putain ! ils m'ont filé des serviettes dégueus ; la seconde, tout droit sorti d'un manga, vêtue avec dix centimètres carrés et des bottes sado-maso) pour planter le décor. Au menu, un cocktail vodka fruits de la passion, une poellée de panais (des légumes du Moyen-âge) aux lardons et une mousse aux deux chocolats. Vraiment réussi le repas mais terminé sur le coup de 22h. Après une incursion rue de Lappe, bondée et envahie par des quidams qui n'appartenaient pas au dessus du panier, nous nous sommes posés dans un café. Une fois posé, et en pleine discussion, mon portable sonne. Loin d'être un miracle, l'anecdote mérite de figurer ici car elle constitue un bon exemple des quiproquos qui se produisent très souvent. Deux appels de Julien. Vu que je conversais, je ne voyais pas l'intérêt de répondre, et, de plus, je ne comptais pas m'éterniser sur Paris ce soir-là. Quelques minutes plus tard, réception d'un sms, en provenance d'un numéro inconnu : "Bonjour msieur qui veut pas venir dire bonjour au carré. lol. Jérôme pote de Julien". Là, je comprends que, vu ma non réponse aux coups de fil, on regrette que je ne décroche pas et, par conséquent, ne souhaite pas venir au Carré (pour les non-initiés, un bar-restau plus que gayfriendly, rue du Temple). Par provocation, je réponds "suis avec un pote. C'est dommage...". Trois minutes plus tard, nouvel appel de Julien. En fait, Jérôme pense que je suis en face de lui au Carré et le snobe, alors que je prends chocolat à l'ancienne boulevard Beaumarchais ! D'où la signification du texto ! Bref, vu que Julien semble bien éméché (ce qu'il me confirme) et que je ne suis pas seul, la conversation se termine vite et j'appelle Jérôme pour expliciter le tout. Il se retrouve un peu con de m'avoir confondu avec un autre mais je sais désormais que, comme les plus grands stars, l'on m'aperçoit partout et que mes sosies pullulent !!

Après toutes ses émotions et leur récit circonstancié à mon âme damnée Romain, je raccompagne François-Jean et repart sur Montreuil. Arrivé à l'appart, je trouve porte close et clef dans la serrure m'empêchant de rentrer. Malgré des appels à la pelle sur son portable et un nombre incalculable de coups de sonnette, Olivier ne s'est pas réveillé ! Ah ! faites-vous héberger !!! Sauf qu'au bout de cinq minutes, je commençais à m'inquiéter sérieusement... Ni une, ni deux, me voici une nouvelle fois vautré dans le métro : merci à la RATP de le laisser circuler jusqu'à deux heures du mat le samedi ! Comme Romanito devait se rendre au Banana avec Fabio et des amis, je savais que ne passerai pas ma nuit à errer dehors tel Maurice Ronet dans "Le Feu follet.

Débarqué au Banana, dont je gardais un souvenir calamiteux, je découvre avec horreur que, non seulement l'entrée est payante mais qu'en plus le vestiaire aussi ! Bref, je découvre toute la bande accoudée au bar et commande mon énième vodka de la soirée. Comme l'ambiance du rez-de-chaussée ne nous plaisait pas, nous avons migré au sous-sol où l'ambiance lorgnait sur le piano-bar. Pas beaucoup de morceaux transcendants mais malgré tout "La Maritza" (que Romain et moi n'avons pas reconnue dès l'intro). Il s'y trouvait aussi de sacrés phénomènes. Avec Romain, on jouait les Vamps mais version bogosses lol. La suite ? Comme le proclamait la vieille Vartan à la radio dans la pub pour son autobiographie "Vous la connaissez autant que moi" !!!

Le lendemain, retrouvailles avec ma Tchèque favorite pour une ballade sur l'Ile St-Louis en compagnie de Thomas et Mélodie, avec un détour chez Berthillon. Personne n'ignore que je compose des cornets mal-assortis et celui du 1er avril le confirme : orange sanguine - chocolat. Miam. Ensuite, promenade sur les quais de Seine avec un magnifique soleil de printemps, histoire de bien terminé le week end et oublier le retour au boulot. Les photos très bientôt !

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Commentaires
G
je t'enverrai un mail perso mais sache que ton image dans le tapis, je l'ai devinée !!! Je précise pour les incultes que cete expression provient d'une nouvelle de H. James. Pour le sens, vous chercherez !!!
A genoux devant sa Reine
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