Ringardise comme tu me tiens !
La semaine dernière, en surfant sur Internet, je fis la découverte d'un site consacré aux 45 tours français. Une vraie mine d'or pour les collectionneurs et les curieux. Je regardais bon nombre de pochettes et certaines me procurèrent des crises de rire prodigieuses... J'en envoyais certaines à des amis, histoire de leur montrer des sommets de kitscherie ou des monstruosités dont je m'étonne encore de la commercialisation. Un midi, lors d'une des innombrables averses de la semaine dernière, je retournais sur ces pages et me payais de grands fou-rires, de plus en plus incontrôlables. Mes collègues restés dans le bureau se demandaient bien quelle pouvait être la cause mon hilarité mais, afin de conserver un semblant de dignité, je restais évasif et arguait la lecture de mails reçus. J'enregistrais certaines photos particulièrement abominables sur mon ordinateur de boulot et faisais redéfiler dans l'après-midi les clichés les plus atroces... Et là, automatiquement, je pouffais de rire sans pouvoir m'arrêter. Je transmettais certaines perles à une amie afin qu'elle puisse profiter de ces trésors impayables. Et là, même réaction, des esclaffements en cascade. Le soir, dans le métro, étonnamment peu bondé, j'écoutais "Tant qu'il y aura des chevaux" quand la vision des clichés me revint comme un boomerang et me déclencha une crise de rire plutôt bruyante. Je me mordais les lèvres pour réprimer mes gloussements mais pas moyen de me contenir. Plusieurs usagers regardaient dans ma direction et devaient penser "il est fêlé celui-là". Je n'ai réussi à reprendre le contrôle de moi-même que cinq longues minutes plus tard et je n'ai relevé les yeux qu'une fois sorti de la rame... Le lendemain, je m'arrêtais au Starbuks de la rue des Archives et, au moment d'avaler mon frappuccino, rebelotte ! le même scénario que la veille ! Heureusement, peu de personnes se retournèrent... Face aux têtes d'enterrement des passagers des transports en commune ou des clients des cafés, je casse la morosité !
Pour illustrer mon récit, voici quelques unes des perles dénichées !
Après "A la queue leuleu", Bezu s'attaquait aux moules !
Fesses nues et boudeuse, Arielle avant retouches ?
Quand la vulgarité s'expose, même le porno chic ne la rattape pas cette s... de Lova.
Dire qu'il fantasmer femmes et hommes dans les années quarante et cinquante !
Un air transpirant l'intelligence et des cheveux qui s'envolent pour une chanson inspide.
Je continue dans les séducteurs français...
Non, ce n'est pas Rost Varte mais bien Régine !
Et l'on prétendait que Sheila était un homme...
Un couple de rêve.
Romantique, Dave n'avair rien à envier aux participants de la Nouvelle star !
Des regards qui nous fixent, une approche buccolique, des paroles qui servent de leçon de vie ("On va se faire des oeufs au jambon, du pain grillé, du café chaud" en guise de menu romantique) : le duo de l'année 1973 !
Après toutes ces hideurs, place à une beauté sans nom (Carmen, ça te dit quelque chose cette expression !!!).
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