Marre des panne de savon dans le métro !

Ce matin, je me suis retrouvé coincé sur la ligne 1 du métro entre une mijaurée aussi colorée qu'un Gauguin et un quidam d'une cinquantaine d'année. Je trônais au milieu d'une banquette trois places quand cette abomination est venue se frotter contre ma veste neuve. Le vert porte bien malheur ! Je n'en croyais pas mes naseaux. Pourtant mon odorat me joue souvent des tours. Une vieille émanation, rance à souhait ! je mettrai ma main à couper qu'il n'avait pas tenu une savonnette dans ses mains depuis la fin du Front Populaire. Je lui ai dédié un de mes regards hautains afin de lui faire prendre conscience du désagrément qu'il me causait. Je sais bien que tout le monde ne peut pas s'offrir des parfums de luxe mais les supérettes vendent du Fébrèze ! Arrivé à Franklin-Roosevelt, une multitude de personnes descendirent et j'en profitais pour me placer en face de cet individu. Mal joué, je sentais autant ses effluves et devais subir la contemplation de son nez aussi granuleux qu'une fraise, de son t-shirt souillé et son regard d'évadé de Sainte-Anne. Un début de journée comme je les aime !

Comments

[Agnès]

j'adore "je devais subir la contemplation de son nez aussi granuleux qu'une fraise" ! j'ai éclaté de rire en lisant ça !!!
Bisous mon Sylvain

Agnès