Mylène Farmer au Stade de France : l'horreur !

Ce matin, réveil en fanfare à 4h25... pour aller bosser ? Que nenni ! Pour courir acheter des places pour l'événement de 2009 : Mylène Farmer au Stade de France. Une douche, un thé, un muffin et hop en route. Rejoint par Agnès devant la Fnac du forum des Halles, j'écoutais les passionnantes conversations des aficionados. Numéro neuf ou dix dans la file d'attente, je ne m'inquiétais aucunement quant à l'obtention de billets. Pour passer le temps et caler mon estomac, j'avais apporter des muffins au chocolats, cuisinés la veille par mes soins, et les dégustais avec mon escort-girl du jour à la barbe de beaucoup qui crevaient de faim. Mais pas de distribution ! j'ai donné à la soupe populaire pour les rameaux alors aujourd'hui niet ! La première heure passa vite grâce à Agnès et à nos considérations sur le "très très bon week end". Mais, ensuite, je dûs attendre Stéphane. Je participais alors aux conversations des fans. Histoire de ne pas périr d'ennui. Vraiment je me demande sur quelle planète je vis car ça ne parlait que de coucheries entre groupies. Ça ne m'arrive jamais ! Et pourtant ça semble monnaie courante !!! Pour les détails, contactez-moi sur ma messagerie personnelle, vous ne serez pas déçus. Quant au public, pas de surprise : bien caricatural... Des fausses rousses, des gays bien follasses et des trentenaires faussement sages. Pas de changement donc dans son public, toujours aussi fidèle et passionné.

A 9h50, trois cents personnes attendaient l'ouverture de la billetterie. La queue courait jusqu'aux escalators menant aux métros. Les caméras de Virgin 17 commençaient à filmer depuis quelques minutes. Tout semblait réuni pour qu'aucun grain de sable ne vienne enrayer la machine. A 10 heures pétantes cinq personnes accédèrent enfin au comptoir et la nouvelle tomba ! "Serveurs saturés, bug énorme, impossible de réserver pour le moment en raison d'un trop grand nombre de demandes pour cette manifestation". Vingt minutes d'attente par réservation, des crises d'hystérie, des larmes, la tension qui montait. Le vigile qui referme les portes en verre. J'ai crû péter un câble. On annonce que ça sature partout en France. L'horreur absolue. Impossible de me calmer. Et voici que les caméras se pointent vers mon voisin et moi. La nana faisait mine d'être catastrophée, de compatir. Elle annonçait fièrement "oh la la, plus que 47 places en fosse or, des centaines de personnes qui attendent derrière vous, vous en pensez quoi ?". Je l'aurais trucidée cette connasse ! Et elle nous a ensuite demandé si l'on ne trouvait pas "l'affiche sujette aux polémiques ? elle mime un suicide quand même !". Ou encore "depuis combien de temps l'on était fan". J'étais tout fier d'annoncer mes vingt ans d'idolâtrie. Ça me permettait de décompresser quelque peu mais à 11 heures toujours pas de places réservées et obtenues. J'appelais ma mère pour lui conter mon désespoir. On se retourne toujours vers ses origines dans les moments clés de son existence. Apparemment, elle ne comprenait pas le drame que je vivais. Mais alors pas du tout du tout !!! Et pourtant, j'étais aux bords des larmes. Comme beaucoup d'ailleurs. Mes malheurs farmeriens ne l'ont jamais atteints mais elle aurait pu compatir et faire mine d'être catastrophée. Arriva enfin le moment tant attendu de mon passage. Je demande alors, en bafouillant, douze places en catégorie 1, convaincu de les obtenir. Réponse sans appel : impossible, c'est quasi-complet. Après trois simulations et avec un ordinateur qui rame, j'obtiens - par miracle - deux places en catégorie 1 et deux en catégorie 2. Égoïstement je me dis que je suis assuré d'y aller, que je peux respirer. Je règle le tout mais dois attendre quinze minutes l'impression des tickets. Le dernier ne sortant pas... Quel soulagement lorsque j'ai eu mes places en main ! Un vigile m'accompagna jusqu'à la sortie afin qu'on ne me pique pas les précieux Sésame. Du jamais vu. J'entends les lamentations des personnes encore dehors (et pour un bon moment). J'appelle immédiatement Carmen pour lui raconter cette épopée mais tombe sur son répondeur. La pauvre a dû entendre un ramassis de plaintes entre deux pleurnicheries.

En conclusion, un moment épouvantable. Un Stade de France complet en quelques heures à peine. Preuve que Mylène crée toujours l'événement et déchaîne plus que jamais les passions. Des articles qui fleurissent sur Internet, des forums en ébullition. Pitié, plus jamais ça !

Comments

[Sam]

Tu as bien de la chance, j'ai essayé à plusieurs reprises, je n'ai pas reussi à en obtenir une!!!!

[Agnès]

En tout cas mon Sylvain je suis hyper contente pour toi que tu aies pu obtenir une place, tu le mérites aisément !!! Après tout ce que tu as enduré entre l'attente et l'horreur pour l'obtention des places !!!!

Gros bisous

Agnès