Sous la pression...
En ce moment, je néglige ce site mais, en fait, je passe de "très très bons week end" ! Aussi, forcément, je délaisse les tire-au-flanc qui me lisent au boulot.
Pour contenter l'inoubliable Princesse Nini, je parlerais donc de ma soirée d'anniversaire, qui se voulait tout sauf ressembler à une soirée d'anniversaire !
Cerné par les ponts de mai, le samedi 17 paraissait délicat pour réunir plusieurs personnes. Surtout que mon entourage aime jouer à la star, période de festival de Cannes oblige. Entre les "Je ne peux rien te garantir, j'ai déjà une soirée", les "La date ne me convient pas, je partirais si le temps s'y prête" et les "Rappelle-moi la date", le nombre oscillait entre huit et dix-huit. Résultat, dix-neuf personnes de quinze mois à cinquante ans. De la pédiatrie à la gériatrie afin de toucher toutes les tranches d'âge. Du couple glamour aux plus rouées des dévergondées, des machos consommés aux précieuses ridicules, des rapaces aux appétits oiseaux, un vrai panel d'études pour l'IFOP. Et surtout des nouvelles têtes pour sortir de la routine et des apories. Commençons par la vénérable Agnès (prononcez "Aguenesse" SVP), cadre de la SG, déjantée au possible et Dame Patronesse pour l'occasion, arrivée intimidée, des macarons à la main. Pour la remettre de ses émotions, je l'emmènerai visiter la chapelle de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac, pénitence oblige. A extrémité de la pyramide des âges, Ruben, un an un quart, d'une sagesse exemplaire et trognon, coqueluche de la fête (dur de lutter, je sais). Pour sa deuxième sortie, rien à redire : pas un caprice. Vu les retours plus que positifs, il risque de devenir un invité incontournable. Je lui dois une entorse à mon régime vu qu'il semble adorer me mettre des Chipster dans la bouche, l'un après l'autre. Petit nouveau également, Julien (enfin Boris pour les initiés), jeune architecte très côté sur la place de Paris. Un regard de lynx qui ne rate rien et un humour très pincé, hilarant.
Outre une bouteille de vin rouge mise au frigo par mes soins, aucun couac à relater. Trop de tacos mais vu le succès des saucisses cocktails aux formes très tendancieuses... Un cake aux olives mitonné par mon antique cousine, fort apprécié, des part de quiches et mon gâteau au chocolat vite englouti, voilà pour les cartons en matière de nourriture. Sans omettre de mentionner mon détournement de maman bien sous tous rapports à coup de vodka pamplemousse, un décolleté digne de la plus provocante des gourgandines pour Véro, une passionnante dissertation sur les inédits de la période CBS de Marie Laforêt par Romain, les difficultés sentimentales d'un Chouchou se voulant discret, les envies de résultat d'un obscur match de foot et les délires anglophones d'un groupe de mal-élevés.
Puisque ce site peut aussi servir de lieux d'espace d'échanges et de réflexions via les commentaires, je relance le débat initié par une des damoiselles de la soirée, dont je tairais le nom par respect envers son entourage : lors d'un premier baiser, le jeune homme peut-il (je m'apprêtais à écrire "doit-il" lol) effleurer la poitrine de la personne convoitée (je traduis en version édulcorée l'intitulé afin de ne pas heurter les esprits pudibonds...) ? Tous les avis comptent.
Je profite de ce retour pour annoncer à tous mon lectorat que la bacchanale consacrant mes trente ans se déroulera le 6 juin 2009, à vos agendas !
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