Culture.
Depuis quelque temps, l'envie de poster me manque. Pourtant la matière ne fait pas défaut.
Je me réjouis de la belle performance de Mylène, arrivée directement numéro un des ventes grâce au duo avec Moby, le sympathique "Slipping away". Après "Pourvu qu'elles soient douces" (1988), "Désenchantée" (1991) et "XXL" (1995), elle retrouve SA place. Le titre marche fort et passe beaucoup en radio. Un bon moyen de prouver qu'elle cartonne toujours.
Vendredi 29, retrouvailles avec l'Odéon. Magnifiquement restauré, le théâtre brille de mille feux et offre une décoration sobre et éclatante. Hélas, mes comparses de la soirée semblaient peu disposés à flâner dans ce lieu.
La pièce "Quartett" de Muller, se veut une adaptation en une vingtaine de pages de dialogues des Liaisons dangersues. En résulte, une joute verbal passionnante, d'une cruauté délectable. La mise en scène de Wilson, très chorégraphiée, dans un décor épuré, déstabilise parfois. Les effets sonores - avec voix déformées et bruits d'animaux, pour mieux souligner la bestialité - agacent et fascinent en alternance. Reste l'incroyable jeu d'Isabelle Hupert. Répétant une douzaine de fois sa première réplique à une vitesse hallucinante, l'on craint de ne rien saisir mais sa diction parfaite nous rend intelligible et audible la phrase. Parfaite comme d'habitude, surprenante parfois alors que je l'ai vue dans presque tous ses films. Jusqu'au final magistral où, triomphante et vaincue, elle s'avance vers un écran blanc en proférant ad eternam "A présent nous sommes seuls, cancer mon amour". Un spectacle exigeant mais fort.
Sinon, déception en ce qui concerne l'exposition "Disney, au source de l'art des studios". Certes, le but de cette rétrospective du Grand Palais demeure de souligner les influences piucturales, littéraires, cinématographiquyes et musicales des dessins animés de la firme de 1926 à 1966 environ. Walt Disney avait rapporté de ses voyages européens des tonnes de documents, qui servirent à ses créateurs et dessinateurs. Là où le bât blesse, c'est que les rapprochements trop lointains foisonnent et que, finalement, peu de matériels composent cette exposition. Quelques salles intéressantes comme celle consacrée aux influences de l'art cinématographique expressionniste ou l'antropomorphisme malgré tout. Par contre, les dessins mettant en scène des fées ou présentant des forêts mis en relation avec les cellos des films ne présentaient que de très lointaines similitudes. Objet d'un débat avec Diane !
Peu de magie également, un comble ! Restent une carte de Donald et une autre du chat de Cheshire d'"Alice au pays des merveilles".
Formation professionnelle. Peu passionnante mais je gage que demain cela s'arrangera.