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A genoux devant sa Reine
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18 octobre 2006

Rapidos !

Même si "la berceuse" suscite un âpre combat dans les commentaires, inutile de ne parler que de cette perle. Promis, je la diffuserai dans mes soirées à l'avenir !

Suite et fin de ma formation "ressources humaines" cette semaine. Intéressante mais sept jours, que c'est long. Surtout que j'imagine sans peine la pile de dossiers et la tonne de boulot qui vont me cueillir lundi. Après mes deux premiers jours de formation la semaine passée, je ne quittais pas l'hôtel d'Albret avant 19 heures (arrivée : 8h15). Je ne tiens pas à récidiver.

Samedi, rendez-vous pris au musée du Luxembourg pour l'exposition consacrée à Titien. Je comprends qui consacrait la majorité de son temps à réaliser des portraits car il ne semblait pas un virtuose dans le domaine des paysages. Une rétrospective (sélective) réussie, avec des panneaux explicatifs concis mais instructifs. Des toiles incroyables. Il parvenait à "animer" les visages, peignait d'après des médailles minuscules des portraits incroyables. Sa facilité à traduire la personnalité de ses illustres modèles (monarques, papes, doges, éminences, d'où le sous-titre "le pouvoir en face" de l'exposition), en tout un des traits dominants de celle-ci, lui ont valu le surnom d' "inventeur du portrait vivant". Les regards pénétrants restent l'atout majeur de son art, selon moi.
J'épouse le point de vue de Philippe Dagen du Monde qui tente une analyse de son art : "Il se joue des conventions du plus officiel des genres et suggère la présence intime sous l'apparat publique. Pour y parvenir, il évite tout geste et toute expression du visage qui enfermeraient le sujet dans un archétype psychologique. L'immobilité, une attitude relâchée, un regard méditatif, parfois inquiet, la sobriété des tons : ces portraits interrogent plus qu'ils n'affirment. Ils laissent aux modèles une marge d'incertitude. On les voit, on les situe, mais il serait bien imprudent de croire savoir tout d'eux pour autant. Il faut supposer, il faut deviner, il faut imaginer, au risque de se tromper, comme dans la vie".

(Si tu lis ces lignes, Mélissa, savoure-les, elles te sont, en partie, destinées).

Hier soir, soirée crèpes à la maison. Moment agréable, hormis les prises de bec avec F. Couchés tard, levé tôt. Réveil difficile. Heureusement que je reste le maître des micro-siestes en tout lieu et dissimulées sous un visage singeant l'attention la plus haute !

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