Elle chantait "Que tu m'enterres"...
Elle devait dédicacer ses mémoires au Virgin la semaine dernière mais la gastro y mit son grain de sel. Pour mon plus grand plaisir. Après la proposition de Romain de venir assister à la dédicace, je peux l'affirmer : à plus de soixante ans, Françoise Hardy reste une belle femme. Une artiste discrète, authentique et sensible. Je ne me qualifierais pas de fan vu que je ne possède pas l'intégralité de sa discographie mais j'adore ses chansons de l'époque 66-71 et je les passe très souvent dans mon iPod. J'achète aussi ses dernières productions (hormis son album de duos qui ne m'emballait pas trop). Quand je veux me payer un trip mélancolique, je fonce sur ses albums. Contrairement à Sheila, Vartan et autres stars fanées, elle résiste et force le respect, toujours classieuse comme dirait Romain. Je me souviens que Mélissa la qualifiait de "lymphatique" et "déprimante". Ok, quelqu'un qui chante "Ma jeunesse fout le camp" à vingt-trois ans ne doit pas rivaliser avec Dany Boon mais heureusement ! J'ai lu ses mémoires d'une traite, une nuit, sans parvenir à m'arrêter. Bien écrites, sans concessions, parfois émouvantes, quelque fois drôles. Bien sûr, elle geint par-ci, par-là et ses prises de positions sur l'astrologie ou la grossesse peuvent agacés mais elle assume ses positions. Elle semble avoir évité le miroir aux alouettes qu'est le show-biz et retrace plus son parcours de femme que son statut de vedette. Le récit de sa vie personnelle pourrait servir de pensum sur une certaine vie de couple. Enfin pour ceux qui vivent avec quelqu'un d'intéressant. Tiens, je vais réécouter "A quoi ça sert".