Son âme est belle mais sous la pluie bof bof !!!
Pour mon premier vrai jour, je voulais démarrer par Bloomsbury, le quartier des écrivains. J'appréhendais un peu de me retrouver seul dans le métro mais je ne m'y suis jamais perdu. L'épopée commençait mal ! A peine sorti, la pluie pointe le bout de son nez... Londres, quoi ! Armé de mon plan, de mes guides et de mon appareil numérique, je flânais en attendant de débusquer la résidence de Virginia Woolf. Arrivé devant ce lieu de culte, je m'empressais de visser sur mes oreilles mon iPod afin d'écouter "Dans les rues de Londres". Ça en jette mine de rien.
Une des demeures de Woolf, devenue maison d'édition.
Vu la grisaille, je maudissais Mylène et ne comprenait où elle avait péché qu'à Londres elle avait "puisé plus de lumière qu'il n'en faut pour voir" ! Sûrement une métaphore.
Le midi, je m'achetais un sandwich et une salade de fruits dans un "Pret à manger", une chaîne qui a littéralement envahi les rues là-bas. Dégustation face à ces pigeons d'une propreté irréprochable.
Un peu lassé de leurs ablutions, je quittais mon banc et partais à la recherche de la maison de Dickens. Blottie au sien d'une rue victorienne, sa façade ne présente aucun intérêt. Transformée en musée, je ne comptais pas y passer deux heures vu que je ne porte une admiration particulière à ce cher Charles. Et le British Museum me tendait les bras.